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Voyager à vélo avec une assistance électrique Cycloboost – Episode 2
Partie en solitaire de Bordeaux jusqu’en Bulgarie, Michaela, 52 ans, équipée d’un BBS 250w et d’une batterie Trapèze de 36v 17,5Ah, a ensuite alterné vélo et transports en commun en Grèce et Italie pour rentrer en France par les gorges du Verdon.
Entre Saône et Doubs.
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Aujourd’hui elle nous parle de sa gestion de la batterie :
« En 2020 et 2021 j’ai réalisé deux voyages de plusieurs milliers de kilomètres seule et sans connaissances mécaniques particulières. Je savais à peine réparer une crevaison. Pourtant j’avais opté pour ce que certains pourraient considérer comme un souci supplémentaire, c’est-à-dire une assistance électrique Cycloboost.
Sachant qu’aujourd’hui ce n’est plus un problème nulle part pour commander des pièces via Internet et se faire envoyer les éléments rapidement je n’ai pas hésité. Je n’ai même pas emmené une seconde batterie de secours. De ce fait j’étais donc consciente du fait qu’il fallait que je prenne vraiment soin de mon installation électrique et de mon vélo en général.
Pleine de bonnes intentions j’ai eu ainsi la très mauvaise idée de nettoyer mon vélo boueux avec un Karcher mis à disposition de cyclistes en Autriche. Eh bien, les branchements n’ont pas aimé, le traitement a été trop violent bien sûr ! Il a fallu que je sèche tout au chiffon et que je vérifie tous les branchements. Une autre erreur a été de laisser le vélo dans un garage pendant une année sans l’utiliser et sans avoir protégé le dispositif sur lequel s’adapte la batterie. Ainsi les contacts électriques s’étaient légèrement oxydés. Erreur stupide mais facilement rattrapable. Il suffit d’essuyer et de monter et démonter la batterie du vélo plusieurs fois de suite afin que le courant puisse passer à nouveau. Pendant cette même année d’arrêt j’ai chargé la batterie une fois par mois afin d’éviter que la batterie ne se décharge. Il ne faut surtout pas l’oublier dans un coin ! Une fois à nouveau sur la route je veillais à couvrir batterie du vélo et chargeur dans les campings afin de les protéger de la rosée ou d’une éventuelle pluie. Et dès lors que c’était possible je mettais vélo, batterie et chargeur à l’abri d’un toit. Par ailleurs je me servais de l’assistance de façon raisonnée. Rarement je ne dépassais la troisième vitesse. La quatrième et cinquième doivent rester des aides exceptionnelles. Ainsi j‘ai pu parcourir jusqu’à cent kilomètres par jour. Un dernier détail sont les températures extrêmes. De ce fait j’ai évité de garer mon vélo pendant les pauses en plein soleil.
On dirait que mes efforts ont porté leurs fruits car l’assistance électrique a vraiment bien fonctionné. J’ai roulé sur des routes défoncées, des chemins cahoteux, j’ai pu affronter des dénivelés importants et jamais la batterie ne m’a lâchée. C’est vraiment un système très fiable. »
A la sortie des gorges du Verdon.
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Vue sur les gorges du Verdon et le lac de Sainte Croix.
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Retrouvez l’épisode 1 en cliquant ici !
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